Lors du Conseil Municipal du 19 juillet dernier, Mme Grouselle, adjointe au Maire actuel et déléguée à la Kultur, affirma sans sourciller que Monsieur Gispalou Jean-Philippe, Conseiller Municipal d’opposition, avait apposé une grande plaque marquée « A vendre » sur la grille qui entoure le Trophée d’Auguste.
Accusation grave.
Toute personne censée pourrait penser que pour proférer une telle accusation en public, et en Conseil Municipal, elle avait des preuves. Que nenni madame. Juste une haine farouche à l’encontre du président de notre groupe.
Bien entendu elle n’avait aucune preuve puisque Monsieur Gispalou n’y est pour rien. Cette dame était encore à coté de la plaque puisque si elle avait pris un peu de recul elle aurait vu qu’à côté de cette plaque, justement, il y avait le fautif, la photo ayant été publiée par Nice-Matin. L’auteur de cet acte grave, (grave selon Madame Grouselle, adjointe au maire actuel et déléguée à la Kultur) n’est autre que le célèbre Artiste Niçois Jean Mas. Artiste de l’Ecole de Nice, artiste mondialement connu. (mais apparemment inconnu de l’adjointe à la Kultur).
Un petit tour sur le site de Jean Mas et vous pourrez constater que notre monument, le Trophée d’Auguste, est le dernier monument épinglé par cet artiste hors du commun. En effet Jean Mas n’en est pas à son coup d’essai : il a déjà « vendu » artistiquement (vous comprenez que c’est une œuvre temporaire, une œuvre d’humour) :
A Nice : le MAMAC, le Phare, la rue du Saint Suaire, l’Université de Lettres, le Musée Matisse, le Palais de la Méditerranée, la Villa Arson, l’Eglise Saint Pierre d’Arene. Le Maire de Nice ne s’est pas offusqué, bien au contraire.
A Antibes : le Musée Picasso. Le Maire d’Antibes ne s’en est pas offusqué.
A Paris : le Pont des Arts. Le Maire de Paris ne s’en est pas offusqué.
Le Palais de l’Elysée. Le Président ne s’en est pas offusqué.
Monaco. Son Altesse Sérénissime le Prince de Monaco ne s’en est pas offusqué.
Il faut dire que ces gens là ont un certain niveau de culture.
Nous, turbiasques, au contraire, nous sommes fiers qu’un Artiste de cette trempe, de cette notoriété, s’intéresse à notre village. Et s’y ’intéresse gracieusement, en plus.
Alors, on peut en rire. Nous en avons ri.
Mais cependant, cette dame a porté une accusation envers un conseiller municipal, publiquement, en plein conseil municipal. Accusation non fondée, mensongère. Cela est grave et démontre une fois de plus l’incurie de cette équipe. D’autres, ailleurs, dans d’autres villes, auraient démissionné pour moins que cela.
Elle, au contraire, s’entête et continue sans que le rouge n’empourpre son front.
Au temps d’Auguste César, celui qui nous a dotés de ce magnifique monument, les lions se seraient régalés.
