Detras, nous dit-on, sera un exemple de greffe urbaine réussie. C’est quand même beau l’angélisme ! L’angélisme de ceux qui sont sensés reprendre le flambeau de Monsieur Bassani. Parce que jusqu’à présent, et ils le savent bien, toutes les greffes urbaines ont échoué.
Les citées des grandes villes en sont les exemples les plus marquants puisque maintenant tout est mis en œuvre pour réaménager ces lieux.
Mais sans aller chercher bien loin, à La Turbie, nous avons les Hauts de Monte-Carlo, un exemple de greffe urbaine de l’ampleur de celui de Detras. Est-ce une réussite ? 40 ans après, de nombreux Turbiasques ne considèrent toujours pas ce lotissement comme faisant partie intégrante de la commune.
Quant à la dernière en date, celle de la ZAC Saint Antoine à Cap-d’Ail, le Maire Xavier Beck, soutien de Jean-Jacques Raffaele, déclarait dans Nice-Matin, en novembre 2013, soit 6 mois après son inauguration : « J’ai hâte de voir de l’animation », et la journaliste de titrer : ZAC St-Antoine : à quand une vraie vie de quartier ?
Alors pourquoi, et nous posons la question, la greffe Detras serait-elle une exception ? Nous serions heureux de connaître les arguments de ces doux rêveurs.